[1] Cf. Appendice I et Appendice II.

[2] Jeu de mots intraduisible en français : Le « D.S.O. » (Distinguished Service Order) est une médaille dont on ne décore que les officiers de l’armée et de la marine britanniques. Mais les soldats ont donné aux initiales D, S, O, une autre signification : « Dickie shot off », et lorsque quelqu’un a le sexe emporté par un obus, ils disent qu’il a reçu le « D.S.O. »

[3] Les patrouilles d’ouvriers auraient, dit-on, fait fermer 75 % des bordels.

[4] Une once égale 28,35 g.

[5] Police militaire créée en Irlande par le gouvernement britannique à la fin de la Grande Guerre et qui était connue pour ses cruautés.

[6] Textuellement : « The dog it was that died », c’est-à-dire : « Ce fut le chien qui mourut » ; à cette citation tirée d’un poème de Goldsmith (un chien mordit un homme, mais l’homme survécut et ce fut le chien qui mourut), fait exactement pendant à, en français, l’épigramme de Voltaire sur Fréron.

[7] Voir Appendice II.

[8] Voir les rapports sur la délégation Maxton auxquels je me reporte à la fin de ce livre (Appendice II).

[9] Au temps du premier gouvernement socialiste, en 1924, les journaux conservateurs anglais avaient publié une lettre de Zinoviev à Ramsay Mac Donald d’après laquelle il semblait que Mac Donald prît ses ordres chez les Russes. On appelait cette lettre « The Red Letter », « La Lettre rouge ». Il est à peu près certain que cette lettre avait été falsifiée par la police secrète, mais à cette époque-là on avait grand peur des bolchevistes ; cela avait provoqué la chute du gouvernement, et les conservateurs étaient revenus au pouvoir.

[10] Le « Colonel Blimp » est un type caricatural familier aux lecteurs de l’Evening Standard : ancien militaire qui a longtemps servi aux Indes, il symbolise tout ce qu’il y a de stupide et de réactionnaire dans les classes moyennes de l’Angleterre.

[11] Quiroga, Barrios et Giral. Les deux premiers refusèrent de distribuer des armes aux syndicats.

[12] Comité central des milices antifascistes : le nombre des délégués était pour chaque organisation proportionné au nombre des membres. Les syndicats étaient représentés par neuf délégués, les partis libéraux catalans par trois, et les différents partis marxistes (P.O.U.M. Communiste, etc.) par deux.

[13] C’est pourquoi il y avait si peu d’armes russes sur le front d’Aragon, où les troupes étaient en majeure partie anarchistes. Jusqu’en 1937 — à l’exception de quelques avions qui étaient peut-être russes, mais ce n’est même pas sûr — je n’ai vu qu’une arme russe : un seul et unique fusil-mitrailleur.

[14] À la chambre des députés, mars 1935.

[15] Pour le meilleur exposé de l’effet réciproque de cette lutte entre les partis du côté gouvernemental, voir The Spanish Cockpit de Franz Borkenau. Parmi les livres sur la guerre d’Espagne qui ont jusqu’ici paru, c’est de beaucoup celui qui est écrit avec le plus de compétence.

[16] Quant au nombre de membres du P.O.U.M., voici les chiffres donnés : en juillet 1936, 10 000 ; en décembre 1936, 70 000 ; en juin 1937, 40 000. Mais ce sont là les chiffres donnés par le P.O.U.M. ; une estimation hostile les diviserait probablement par quatre. La seule chose que l’on puisse dire avec certitude au sujet des effectifs des partis politiques espagnols, c’est que chaque parti majorait les siens.

[17] Je voudrais faire exception pour le Manchester Guardian. Pour écrire ce livre, j’ai dû parcourir les collections d’un bon nombre de journaux anglais. De tous nos plus grands journaux, seul le Manchester Guardian m’a laissé un respect accru pour son honnêteté.

[18] Dans un récent numéro, Inprecor affirme le contraire : il prétend que La Batalla donna aux troupes du P.O.U.M. l’ordre de quitter le front ! Il est facile d’éclaircir ce point : il n’y a qu’à se reporter à La Batalla de la date en question.

[19] New Statesman (14 mai).

[20] Au début de la guerre, les gardes civils s’étaient partout rangés du côté du plus fort. Dans la suite, en plusieurs occasions, à Santander, par exemple, les gardes civils de l’endroit passèrent en masse aux fascistes

[21] Pour les comptes rendus au sujet des deux délégations, voir Le Populaire (7 septembre), La flèche (18 septembre), le « Rapport sur la délégation de Maxton », publié par Independent News (219, rue Saint-Denis, Paris) et la brochure de McGovern intitulée Terror in Spain (Terreur en Espagne).

Hommage à la Catalogne
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